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samedi 15 février 2014

Les malades du cancer ont droit à leur assurance credit

Les personnes qui ont, dans leur passé, été atteintes d’un cancer connaissent souvent des difficultés à souscrire une assurance emprunteur, et par conséquent à obtenir un crédit. Dans le cas où le dossier n’essuie pas un refus catégorique, c’est une surprime exorbitante qui est demandée en contrepartie des garanties offertes. Les exclusions de garanties sont également monnaie courante dans ce type de contrat.

Un pas vers l’accession à l’assurance emprunteur

Le 4 février dernier, François Hollande a présenté le 3e plan cancer pour la période 2014 à 2019. Cette initiative a pour objectif de permettre aux personnes qui ont un antécédent de cancer de ne pas le déclarer dans leur questionnaire de santé. C’est ce que les spécialistes appellent le « droit à l’oubli ». Bien entendu, ce droit ne concerne que les personnes qui sont considérées comme « guéries » par la médecine. D’après les cancérologues, un individu est « guéri » lorsqu’il présente la même espérance de vie que les personnes de même sexe et de même âge que lui et qui n’ont jamais été atteintes par la maladie.Cette évaluation est effectuée 5 années après que le cancer ait été diagnostiqué.

Dès 2015 donc, les cancers survenus pendant l’enfance peuvent figurer dans le droit à l’oubli et ne plus être déclarés dans le questionnaire de santé du dossier d’assurance de prêt. Pour cela, les compagnies d’assurance doivent être informées sur les probabilités de survie des patients selon le type de cancer et les résultats des recherches médicales sur la guérison de cette maladie. Il appartient à l’Institut national du cancer (INCa) de publier les probabilités de survie et de guérison ainsi que les délais de récidive de chaque type de cancer afin de permettre aux assureurs de mieux évaluer les risques et d’accepter de couvrir les différentes formes tardives du cancer.

Améliorer les remboursements

Première cause du décès par cancer en France, le cancer du sein a entraîné 11 900 décès en 2012. Par ailleurs, 86 % des femmes arrivent à survivre 5 années après le diagnostic. La reconstruction mammaire est souvent un passage obligé pour ces femmes afin de garder une vie décente. Cependant, le coût de ces soins dépasse la plupart du temps la prise en charge de la Sécurité sociale. Le 3e plan cancer prévoit de rehausser le montant remboursé par la Sécurité sociale sur six actes se rapportant à la reconstruction mammaire suite à un cancer.

Les femmes qui utilisent des prothèses mammaires externes bénéficieront également d’une diminution de leur reste à charge grâce à cette mesure gouvernementale. Ce 3e plan cancer préconise, de surcroît, un meilleur remboursement des substituts nicotiniques pour aider ceux qui souhaitent arrêter de fumer. De même, la prise en charge des prothèses capillaires par l’Assurance maladie sera multipliée par deux.

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