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mardi 2 décembre 2014

Les banques et sociétés d'assurances s'intéressent à l'Afrique

D'après une étude réalisée par Bain.fr, le secteur financier français peut faire progresser ses revenus de 15 à 25 % en ouvrant ses activités à l'Afrique. Après s'être ouvert à l'Europe de l'Est ainsi qu'à l'Asie, le secteur financier de France mise aujourd'hui sur l'Afrique Sub-saharienne. Une récente étude effectuée par le cabinet Bain présente les avantages mais aussi les risques que présente ce continent.

Un taux de croissance fort intéressant

Les banques et sociétés d'assurances s'intéressent à l'Afrique
Les banques et sociétés d'assurances s'intéressent à l'Afrique
D'après l'étude, en Afrique Sub-saharienne le taux de croissance atteindrait environ 8 % et le taux de bancarisation varierait de 20 à 40 % en fonction des pays, ce qui offre d'importantes marges pour progresser sur ce marché. Fabrice Franzen, expert financier de la société Bain & Company, souligne que « au Nigeria, sur les 70 millions de particuliers non bancarisés, 25 à 30 % présentent le même profil que les clients de banques : ils sont diplômés, travaillent et disposent d'un téléphone portable ». Il ajoute également que « 80 % ont une relation bancaire, mais 20 % seulement de leurs besoins de financement sont couverts par les banques ». Les compagnies d'assurance auraient une opportunité bien plus avantageuse car leur taux de pénétration resterait inférieur à environ 2 %. Il faut savoir que de nombreux risques industriels ne sont pas couverts. Les besoins en assurance concerneraient aussi l'assurance auto des particuliers et sociétés, l'assurance décès-invalidité ainsi que l'assurance de prêts. Ainsi, selon le cabinet Bain, les établissements bancaires et les compagnies d'assurance pourraient faire progresser leurs revenus de 15 à 20 %, selon les pays d'Afrique.

Vers une diminution de la pauvreté

La perspective d'une croissance se veut d'autant plus prometteuse pour le secteur financier que la pauvreté devrait diminuer et le revenu des foyers les plus aisés seraient amenés à exploser d'ici l'année 2020. Il est estimé par l'étude menée par Bain une augmentation de 495 milliards de dollars du pouvoir d'achat d'ici 2020 ! Tout cela pourrait s'expliquer par la diminution du nombre d'enfants par foyer et le fait que 50 % des femmes exercent un emploi. Aussi, aujourd'hui, 10 % en moyenne de la population a plus de 65 ans : de nouveaux besoins naissent donc, tels que l'épargne longue durée.

Les éventuels risques

S'il existe un réel potentiel en Afrique pour le secteur financier, il est prudent de bien tenir compte des risques ou limitations existantes comme par exemple, une certaine absence d'infrastructures. D'après la Banque Mondiale, il serait nécessaire d'investir chaque année la somme de 90 Milliards de dollars en Afrique Sub-saharienne durant 15-20 ans pour que le niveau des infrastructures devienne correct. Il ne faut pas non plus oublier différents autres paramètres : niveau d’éducation, santé publique, risques politiques...

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